Les uns sont reconnaissants lorsqu’ils jettent un regard rétrospectif sur le passé dont ils gardent de bons souvenirs ; les autres regardent vers l’avenir avec espoir ou font face à des défis particuliers. Un aperçu de la vie communautaire de par le monde.

Il y a 70 ans, le 5 août 1951, l’apôtre-patriarche Johann Gottfried Bischoff l’a admis à la retraite. Aujourd’hui, Ernst Güttinger aurait eu 144 ans. Qui était donc cet homme, dont on peut lire un écho aussi divisé ?

Un anniversaire est l’occasion de regarder vers le passé, et des jeunes planifient un avenir meilleur. Il y a certes des raisons de faire la fête, mais il faut aussi malheureusement de temps en temps des moments de méditation et de réflexion.

Par sa définition de la sainte cène, l’Église néo-apostolique reste assez proche de ses racines catholiques apostoliques. Il y a néanmoins eu un long chemin à parcourir pour en arriver là. Voici un aperçu du chemin parcouru.

Benjamin Ohene-Saffo est apôtre responsable depuis peu de temps. Depuis mi-décembre 2019, il voyage pour une partie du Ghana et pour le Bénin et le Togo. En conséquence, les frères et sœurs sont curieux de rencontrer le serviteur de Dieu.

L’apôtre-patriarche n’a à nouveau pas pu beaucoup voyager en 2021, par conséquent il n’a pas pu ordonner ni admettre à la retraite beaucoup d’apôtres depuis le début de l’année. Il a ainsi chargé les apôtres de district d’effectuer les actes ministériels en son nom. À la fin du premier semestre 2021, 337 apôtres sont actifs dans le monde.

Existe-t-il un besoin des femmes dans le domaine de la pastorale ? Oui, et comment ! C’est l’avis d’un groupe de travail officiel de l’Église néo-apostolique d’Allemagne occidentale – en étayant le souhait des communautés par des chiffres concrets.

L’Église néo-apostolique se prononce en faveur de l’égalité des sexes. Un texte doctrinal publié dans le nouveau numéro de « community » résume les conclusions de l’assemblée des apôtres de district qui découlent du récit de la création – voici un résumé de ce résumé.

« Semé dans le cœur » – telle était la devise des Églises chrétiennes à l’occasion de la « Bundesgartenschau » (exposition florale allemande) à Erfurt (Allemagne). Partout dans le monde, les chrétiens souhaitent semer des choses positives dans le cœur de leurs contemporains. Les apôtres sèment l’amour, les jeunes sèment la pensée de la responsabilité envers la création.

« Pouh, que c’était ennuyeux ce soir ! » Le prêtre avait annoncé sa visite et avait passé tout son temps à discuter de ses préférences personnelles. Le verdict à ce sujet est dévastateur. Un véritable intérêt pastoral ne ressemble pas à cela.

Les sites de médias sociaux de l’Église néo-apostolique étaient en ébullition. Le thème de « l’ordination des femmes » a suscité des centaines de commentaires. Et ces réactions auraient difficilement pu être plus différentes.

Les uns utilisent le terme d’eucharistie, les autres celui de sainte cène. Pour les uns, il s’agit de ministres qui agissent au nom de Christ, pour les autres, du sacerdoce de tous les croyants. Pour les uns, il s’agit d’une transformation, pour les autres, le corps et le sang du Seigneur sont ajoutés. Ici, il s’agit de Christ – là, d’un symbole. Bien que la sainte cène soit célébrée dans toutes les Églises, elle l’est partout différemment.

Wilhelm Sebastian est un homme des missions spéciales. Tout juste âgé de 25 ans, il déménage de Hambourg à Brunswick pour y fonder une communauté. Une autre de ses missions spéciales revêt encore aujourd’hui une grande importance pour l’Église.

Les délibérations relatives à « l’ordination des femmes » entrent dans une nouvelle phase. L’apôtre-patriarche aborde le sujet dans son interview annuelle 2021, en esquissant la feuille de route concrète et en précisant où en est le débat actuellement.

Prendre place à la table du Seigneur, cela peut ressembler à une course d’obstacles : toutes les Églises chrétiennes imposent des conditions préalables pour recevoir la sainte cène. Si vous fréquentez une autre confession, vous pouvez facilement vous emmêler les pinceaux.

« Je crois (…) à l’Église une, sainte, universelle et apostolique » […] – c’est ce que dit la confession de foi néo-apostolique. Mais qu’entend l’Église par là ? Les prédications du mois de juin nous éclairent à ce sujet.

Une communauté dans laquelle on se sent bien, c’est ce que construisent les frères et sœurs qui s’investissent et travaillent ensemble. C’est ainsi que les deux communautés de Kelkheim et Bad-Soden (Allemagne) se sont trouvées – pour une nouvelle communion.

Imaginez : c’est la Pentecôte, et personne n’y va ! Puis, le « monde néo-apostolique » se réunit par satellite et par Internet et célèbre l’anniversaire de l’Église de Christ. L’apôtre-patriarche Jean -Luc Schneider sera à l’antenne depuis la Suisse.